La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé – Les visages de la recherche en santé

  • Tenir compte de l'hétérogénéité dans l'apport alimentaire pour offrir à tous une vie en santé

    Rachel Murphy

    Établissement : Université de la Colombie-Britannique, BC Cancer

    Poste actuel : Professeure agrégée

    Notice biographique : La Dre Murphy est professeure agrégée à l'École de santé publique et des populations de l'Université de la Colombie-Britannique et scientifique chevronnée auprès de l'organisme BC Cancer. Son programme de recherche interdisciplinaire, au carrefour de la santé publique, de la nutrition et de la santé humaine, s'appuie sur des approches de biologie des systèmes et des données épidémiologiques pour apporter un nouvel éclairage sur les liens entre l'alimentation et la santé, en mettant l'accent sur les déterminants de l'apport alimentaire en amont, et les inégalités connexes. Son objectif à long terme est de promouvoir une saine alimentation afin que chaque personne puisse vivre en bonne santé.

    Aperçu de l'étude : La Dre Murphy est la chercheuse principale désignée d'un projet financé par la subvention d'équipe des IRSC « La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé ». Son équipe, composée entre autres des docteurs Sharon Kirkpatrick, Jennifer Vena, Parveen Bhatti et Benoît Lamarche ainsi que d'un comité consultatif des participants, étudie les raisons pour lesquelles l'apport alimentaire et les effets de l'alimentation sur la santé varient. L'équipe s'appuiera sur la plus grande collecte de données sur l'apport alimentaire au Canada – l'étude des BIENfaits importants des environnements nutritionnels (BIEN), qui inclut des participants diversifiés (ethnie, genre, revenu, éducation) – à laquelle elle intégrera des facteurs biologiques, environnementaux et sociaux afin de comprendre pourquoi certaines personnes ont une alimentation de meilleure qualité que d'autres. L'équipe étudiera également le lien entre l'alimentation et des paramètres de santé métabolique et tentera d'utiliser ces derniers pour expliquer pourquoi, même lorsque deux personnes mangent essentiellement la même chose, certaines conservent une bonne santé tandis que d'autres développent des maladies. Les résultats du projet constitueront une étape importante dans l’élaboration de recommandations alimentaires adaptées pour la population canadienne.

    Citation personnelle : Notre travail produira des données fondamentales sur les interactions entre systèmes qui mènent aux différences dans l'apport alimentaire et la santé métabolique. Notre projet jouera un rôle essentiel pour améliorer l'alimentation et la santé, car il aidera à choisir l'intervention appropriée pour la bonne population, au bon moment.

    Lectures complémentaires :

  • Comprendre la réponse individuelle à un programme d'intervention axée sur le mode de vie d'une durée de huit ans, dont l'objectif est de réduire le risque cardiométabolique chez les jeunes femmes avant, pendant et après la grossesse

    Ravi Retnakaran

    Établissement : Université de Toronto et Hôpital Mount Sinai, Toronto

    Poste actuel : Professeur, endocrinologue et clinicien-chercheur

    Notice biographique : Le Dr Ravi Retnakaran est professeur de médecine à l'Université de Toronto ainsi qu'endocrinologue et clinicien-chercheur à l'Hôpital Mount Sinai de Toronto, au Canada, où il est titulaire de la Chaire Boehringer Ingelheim sur la préservation, la fonction et la régénération des cellules bêta. Il a reçu le Prix jeune chercheur Charles-Hollenberg 2013 de la Société canadienne d'endocrinologie et de métabolisme et le Prix Joe-Doupe 2014 de la Société canadienne de recherches cliniques. Il a été nommé membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé en 2020, et a reçu en 2022 le prix Diabetes in Women de la Fédération internationale du diabète.

    Aperçu de l'étude : Son programme de recherche porte sur la physiopathologie et le traitement du diabète de type 2 (DT2), et s'intéresse particulièrement à la réversibilité potentielle du dysfonctionnement des cellules bêta du pancréas aux stades précoces du diabète. Dans ce contexte, son groupe de recherche a mené une série d'essais cliniques de pointe pour évaluer de nouvelles stratégies thérapeutiques axées sur la préservation de la fonction des cellules bêta dans le DT2 précoce. En outre, son programme de recherche a mis de l'avant le concept selon lequel la réponse glucorégulatrice des femmes au stress métabolique causé par la grossesse peut donner un aperçu unique de leur risque futur de souffrir du DT2 et d'une maladie cardiovasculaire.

    Citation personnelle : La période critique qui s'étend de la préconception au post-partum pourrait être exploitée pour potentiellement réduire le risque futur de diabète et de maladies cardiaques chez les femmes.

    Lectures complémentaires :

  • L'équité du point de vue de la nutrition et de la médecine de précision pour les personnes noires au Canada

    Bukola Salami

    Établissement : Université de Calgary

    Poste actuel : Professeure titulaire; titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la santé des personnes noires et racialisées

    Notice biographique : La professeure Bukola Salami est titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la santé des personnes noires et racialisées et professeure titulaire au Département des sciences de la santé communautaire de l'École de médecine Cumming de l'Université de Calgary. Reconnu internationalement, son programme de recherche porte sur les politiques et les pratiques qui influent sur la santé des personnes migrantes et des communautés noires. Elle a contribué à plus de 100 projets de recherche financés à hauteur de plus de 250 millions de dollars. En 2020, elle a fondé le Programme de mentorat et de leadership pour les jeunes Noirs, une initiative pionnière qui soutient le développement de jeunes leaders noirs.

    La professeure Salami est vice-présidente de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada et membre du conseil d'administration du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Elle met également à profit son expertise à titre de membre du conseil consultatif de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC, du Comité consultatif sur les sciences de l'Agence de la santé publique du Canada et du Comité consultatif scientifique sur la santé mondiale du gouvernement du Canada.

    Citation personnelle : Notre projet novateur vise à fournir des données complètes et précises sur l'état de santé des personnes noires au Canada, en étudiant les indicateurs biologiques, les conséquences du racisme envers les Noirs et d'autres déterminants sociaux, ainsi que les facteurs nutritionnels.

  • Inspirer le changement : comprendre les disparités sociales dans le vieillissement

    Parminder Raina

    Établissement : Université McMaster

    Poste actuel :

    • Professeur, Département des méthodes, des données et de l'impact de la recherche en santé
    • Titulaire de la Chaire Raymond et Margaret Labarge en recherche et application des connaissances pour un vieillissement optimal
    • Directeur scientifique, Institut de recherche sur le vieillissement de l'Université McMaster (MIRA)
    • Directeur scientifique, Centre Labarge pour la mobilité et le vieillissement
    • Chercheur principal désigné, Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement

    Notice biographique : Le Dr Parminder Raina est professeur au Département des méthodes, des données, et de l'impact de la recherche en santé de l'Université McMaster. Il se spécialise dans l'épidémiologie du vieillissement, notamment dans le développement du domaine interdisciplinaire de la géroscience. Ses domaines d'expertise incluent la modélisation épidémiologique, la recherche longitudinale sur de grandes populations et la mobilisation des connaissances. Membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé et titulaire de la Chaire Raymond et Margaret Labarge en recherche et application des connaissances pour un vieillissement optimal, il a été nommé membre de l'Ordre du Canada en 2022 pour ses recherches sur le vieillissement. Il est également le directeur scientifique fondateur de l'Institut de recherche sur le vieillissement de l'Université McMaster et du Centre Labarge pour la mobilité et le vieillissement. Il est chercheur principal désigné pour l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, l'une des plateformes de recherche sur la santé et le vieillissement les plus complètes au monde.

    Aperçu de l'étude : Ma recherche dans le cadre de l'initiative Social BEACON (Social disparities-Biological Exploration CONnecting multi-omics approach with healthy aging) vise à comprendre l'influence des disparités sociales sur les processus de vieillissement grâce à des méthodes multiomiques pour explorer les voies biologiques qui lient les inégalités sociales aux résultats cliniques. En mettant en évidence les signatures biologiques des disparités sociales, notre travail permet d'éclairer la conception de stratégies d'intervention qui favorisent un vieillissement équitable et sain pour tous.

    Citation personnelle : Grâce à l'initiative Social BEACON, nous étudions les mécanismes biologiques qui lient les disparités sociales au vieillissement. L'objectif est d'acquérir des connaissances qui contribueront à l'élaboration de stratégies ciblées pour réduire les inégalités en santé et améliorer le vieillissement pour tous.

    Lectures complémentaires :

    X :

  • Étude du croisement entre les facteurs biographiques et biologiques : diversité et résultats cliniques chez les personnes atteintes de sclérose en plaques au Canada (iBio2Div-MS)

    Ruth Ann Marrie

    Établissement : Université Dalhousie

    Poste actuel : Professeure

    Notice biographique : La Dre Marrie est professeure de médecine, de santé communautaire et d'épidémiologie à l'Université Dalhousie, où elle est titulaire d'une Chaire de recherche clinique sur la sclérose en plaques. Elle a obtenu son diplôme de premier cycle en chimie et son diplôme de médecine à l'Université Dalhousie, tous deux avec distinction. Elle a ensuite fait sa formation en neurologie à l'Université McGill, puis une formation spécialisée sur la sclérose en plaques (SP) à la Cleveland Clinic, financée par une bourse de recherche Sylvia Lawry de la National Multiple Sclerosis Society. Par la suite, elle a obtenu un doctorat en épidémiologie à l'Université Case Western Reserve. Membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé, elle est actuellement vice-présidente du comité directeur scientifique de l'Alliance internationale pour la recherche sur la SP progressive et ancienne présidente du comité médical consultatif de SP Canada ainsi que du comité consultatif international pour les essais cliniques sur la SP. La Dre Marrie a reçu en 2023 le prix Barancik pour l'innovation dans le domaine de la recherche sur la SP. Ses recherches visent à comprendre l'influence des affections comorbides et d’autres facteurs sur un éventail de résultats sur la santé liés à la SP. Elle s'intéresse également aux facteurs étiologiques de celle-ci, aux résultats déclarés par le patient et à la phase prodromique de la maladie.

    Citation personnelle : Nos travaux permettront de faire la lumière sur les rôles individuels et combinés des facteurs biologiques et biographiques dans les disparités des résultats cliniques chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, et d’évaluer de façon concrète les interventions visant à agir sur les facteurs contextuels et biographiques affectant la santé de ces personnes au Canada.

    Lectures complémentaires :

  • Inné ou acquis : déséquilibres de l’homéostasie du glucose chez les enfants de différentes ascendances

    Despoina Manousaki

    Établissement : Université de Montréal

    Poste actuel : Professeure adjointe

    Notice biographique : La Dre Manousaki est professeure adjointe au Département de pédiatrie de l'Université de Montréal. Elle est chercheuse-boursière – Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé et a obtenu, en 2020, une bourse ENRICH pour le développement de carrière. Ses recherches portent sur la génétique des maladies complexes de l'enfance. Son équipe fait appel à la génomique, à la bio-informatique et aux méthodes d'épidémiologie génétique pour mieux comprendre les fondements génétiques de maladies complexes, et appliquer les connaissances acquises pour prédire le risque de maladie et mettre au point de nouveaux biomarqueurs. Ses domaines de recherche incluent l'étude de la composante génétique du diabète de type 1 et de type 2 chez l'enfant, l'obésité pédiatrique, la croissance et la puberté.

    Aperçu de l'étude : La Dre Manousaki est la chercheuse principale désignée d'un projet financé par la subvention d'équipe des IRSC « La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé ». À l'aide de scores de risque polygénique et en collaboration avec les laboratoires des docteurs Henderson, Dabelea, Wicklow, Timpson, Bherer et Greenwood, son laboratoire cherche à caractériser l'interaction entre les gènes et l'environnement dans le contexte de la dysglycémie et de la pathogenèse du diabète de type 2 chez les jeunes de différentes ascendances. Mettant à profit des cohortes existantes de jeunes d'origines diverses provenant du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni, l'équipe de la Dre Manousaki vise à renforcer les capacités dans le domaine de la recherche sur le diabète chez les jeunes grâce à la mise au point d’un outil de prédiction précoce de la dysglycémie reposant sur la génétique humaine et les facteurs de risque connus. En élargissant notre compréhension de la physiopathologie des troubles du métabolisme du glucose chez les jeunes, ce projet améliorera la médecine de précision dans les milieux cliniques pour diagnostiquer et traiter les jeunes diabétiques d'ascendances diverses, dont les enfants des Premières Nations au Canada, qui affichent les taux de diabète de type 2 les plus élevés au monde. Grâce à des partenariats avec des dirigeants communautaires, des patients, des familles et des parties prenantes de divers regroupements de médecins et de santé publique, les résultats de cette étude éclaireront la conception de stratégies de détection précoce de la dysglycémie pour une prévention ciblée en temps opportun.

    Citation personnelle : Nos travaux permettront de caractériser l'interaction des gènes avec le mode de vie et les facteurs sociodémographiques afin de calculer le risque de diabète de type 2 et de ses stades précoces chez les jeunes de diverses ascendances. Il s'agit d'une première étape cruciale vers la mise au point d'interventions axées sur le mode de vie pour prévenir l'apparition précoce du diabète de type 2 chez les enfants et les adolescents.

  • Changer la trajectoire de l'arthrite inflammatoire au sein des populations autochtones

    Cheryl Barnabe

    Établissement : Université de Calgary

    Poste actuel : Professeure et directrice de l’Institut McCaig pour la santé osseuse et articulaire

    Notice biographique : La Dre Cheryl Barnabe, M.D., M. Sc., FRCPC, est clinicienne-chercheuse en rhumatologie et professeure aux départements de médecine et des sciences de la santé communautaire à l'École de médecine Cumming de l'Université de Calgary. Elle est également directrice de l'Institut McCaig pour la santé osseuse et articulaire et scientifique principale à Arthrite-recherche Canada. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la polyarthrite rhumatoïde et les maladies auto-immunes, ainsi que de la Chaire de recherche Arthur-J.-E.-Child sur les résultats cliniques en rhumatologie. Fière membre du gouvernement métis Otipemisiwak, elle a été chercheuse principale désignée pour le Réseau de mentorat autochtone pour l'innovation en santé de l'Alberta (AIM-HI), financé par le Programme de réseaux de mentorat autochtone des IRSC.

    Aperçu de l'étude : Le programme de recherche de la Dre Cheryl Barnabe vise à déterminer les facteurs qui influent sur l'évolution de la polyarthrite rhumatoïde chez les membres des communautés autochtones, notamment les expositions environnementales et les disparités relatives aux déterminants sociaux de la santé. Elle travaille avec les communautés pour cerner, créer, appliquer et évaluer des interventions prometteuses au sein du système de santé afin d'améliorer l'accès au diagnostic, au traitement et à des soins de qualité. Dans le cadre du projet financé par la subvention d'équipe des IRSC, intitulé Indigenous Inflammatory Arthritis Prevention and Treatment approaches for Health equity (IIA-PATH), l'équipe de recherche effectuera un dépistage communautaire afin de repérer les personnes susceptibles d'être atteintes d'arthrite inflammatoire. Les données immunologiques seront combinées aux données sur l'exposition protectrice et néfaste aux déterminants environnementaux, sociaux et de la santé afin de prédire le risque d'apparition de l'arthrite inflammatoire. Les participants se verront également proposer des interventions visant à modifier la trajectoire de la maladie. L'équipe mettra en œuvre un ensemble de modèles de soins de mieux-être propres à l'arthrite, centrés sur le patient, élaborés avec la communauté et alignés sur les approches autochtones en matière de santé et de soutien.

    Citation personnelle : La prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde a fait l'objet d'innovations considérables au cours des 30 dernières années et pourtant, nous continuons à en constater les effets dévastateurs auprès des communautés autochtones. Nous avons la possibilité de réorienter nos approches de soins et de soutien pour les personnes aux prises avec cette maladie, ou à risque de l'être, d'une façon qui soit conforme aux pratiques et mesures de soutien culturelles afin d'améliorer les résultats.

    Lectures complémentaires :

  • Élaborer un cadre pour s'attaquer aux inégalités d'accès et de résultats pour les personnes ayant besoin d'une greffe de foie au Canada

    Mamatha Bhat

    Établissement : Réseau universitaire de santé

    Poste actuel :

    • Hépatologue et coresponsable de l'initiative Transplant AI (TAI), Centre de transplantation Ajmera
    • Scientifique, Institut de recherche de l'Hôpital général de Toronto, Réseau universitaire de santé
    • Professeure agrégée, Division de gastroentérologie et d'hépatologie
    • Directrice, Programme de formation de clinicien-chercheur (CSTP), Département de médecine, Université de Toronto
    • Responsable des partenariats et de l'engagement, Temerty Centre for AI in Research and Education in Medicine (T-CAIREM)
    • Professeure affiliée, Institut Vecteur pour l'intelligence artificielle

    Notice biographique : Les maladies du foie touchent plus de trois millions de personnes au Canada et causent plus de 5 000 décès chaque année. La greffe de foie peut sauver des vies, mais tout le monde n'a pas la même probabilité d'en bénéficier. À l'heure actuelle, certaines personnes se heurtent à des obstacles injustes qui nuisent à leur inscription sur une liste d'attente pour une greffe, à l'obtention d'un organe ou à leur rétablissement après l'opération. Ces écueils sont souvent liés à des facteurs tels que le revenu, la race, le genre ou le lieu de résidence.

    Grâce à la subvention d'équipe des IRSC « La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé », notre équipe nationale de fournisseurs de soins de santé, de scientifiques et de patients partenaires travaille à améliorer l'équité et l'accessibilité du système canadien de greffe de foie en employant des méthodes de recherche de pointe en modélisation avancée et en intelligence artificielle.

    Aperçu de l'étude : Notre objectif est de comprendre pourquoi l'accès à une greffe n'est pas le même pour tous, de créer un système de distribution d'organes plus équitable et d'améliorer les résultats cliniques à long terme après une greffe, en particulier pour les personnes issues de milieux défavorisés. Nous savons également que les nouvelles technologies peuvent susciter l'inquiétude, surtout si elles reflètent certains préjugés. C'est pourquoi nous créons des espaces de dialogue ouvert avec les patients, les médecins et les spécialistes de la technologie afin d'instaurer la confiance. En combinant la science, la technologie et l'expérience vécue, ce projet vise à créer un système de greffe de foie plus inclusif. Ainsi, chaque Canadienne et Canadien ayant besoin d’un nouveau foie aura une chance équitable de vivre en bonne santé.

    Citation personnelle : Notre objectif est de tirer profit de la puissance de l'IA pour façonner un système de greffe de foie plus équitable et plus humain pour chaque personne ayant besoin d'un nouveau foie au Canada.

    Lectures complémentaires :

  • Optimiser les résultats cliniques liés aux ITSS grâce à la médecine de précision

    Naveed Janjua

    Établissement : Université de la Colombie-Britannique

    Poste actuel : Directeur, Centre de contrôle des maladies de l’Université de la Colombie-Britannique

    Notice biographique : Le Dr Naveed Janjua est directeur du Centre de contrôle des maladies de l'Université de la Colombie-Britannique, professeur clinicien à l'École de santé publique et de santé des populations de la même université et directeur administratif de la recherche au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique. Son programme de recherche vise à générer des données concrètes sur les maladies infectieuses, notamment l'hépatite B, l'hépatite C et la COVID-19, les disparités en santé, les résultats cliniques et l'efficacité des interventions préventives et thérapeutiques. Il exploite les données en contexte réel issues de grandes études de cohortes, dont la BC Hepatitis Testers Cohort et la BC COVID-19 Cohort, pour mener des recherches d'envergure qui éclairent la pratique clinique et les politiques de santé publique tant au niveau national qu'international.

    Aperçu de l'étude : Le Dr Janjua est le chercheur principal désigné d'un projet financé par la subvention d'équipe des IRSC « La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé ». L'équipe du projet, intitulé Optimizing STBBI Health Outcomes Through Precision Health, s'appuiera sur une cohorte représentative de la population et intégrera des données de laboratoire, de surveillance et administratives de la Colombie-Britannique pour caractériser la « syndémie » et l'intersectionnalité des conditions sociales, des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et des maladies chroniques afin d'établir les points communs et les différences entre les groupes de population. Au moyen d'une approche de santé publique de précision, l'équipe mettra en évidence et évaluera des interventions conçues pour traiter ces affections dans le but d'améliorer les résultats cliniques et de faire progresser l'équité en santé.

    Citation personnelle : Afin de mieux répondre aux besoins de soins de santé des différents groupes touchés par les ITSS, nous mettrons en œuvre une approche de santé publique de précision pour concevoir des interventions et des méthodes de prestation des soins précises et adaptées pour lutter contre la syndémie entre les conditions sociales, les co-infections et les comorbidités.

    Lectures complémentaires :

  • Collaboration CARMA-CHIWOS de la Colombie-Britannique (BCC3) : Aller plus loin

    Hélène Côté

    Établissement : Université de la Colombie-Britannique

    Poste actuel : Professeure

    Notice biographique : La Dre Côté est professeure au Département de pathologie et de médecine de laboratoire de l'Université de la Colombie-Britannique. Elle est l'une des chercheuses principales de la collaboration CARMA-CHIWOS de la Colombie-Britannique (BCC3), un projet de recherche communautaire sur le vieillissement en santé des femmes vivant avec ou sans le VIH. Lancée en 2020, BCC3 réunit deux cohortes canadiennes financées par les IRSC et composées de femmes vivant avec le VIH : CARMA et CHIWOS. CARMA est caractérisée par des échantillons biologiques et un groupe témoin, soit des femmes séronégatives pour le VIH, alors que CHIWOS se distingue par son approche communautaire axée sur les déterminants psychosociaux de la santé. Ce programme de recherche vise à mieux comprendre comment le VIH, d'autres ITSS et l'exposition aux hormones influent sur les processus du vieillissement, notamment l'immunosénescence, l'inflammation et la fonction mitochondriale, tout en tenant compte d'autres facteurs qui peuvent avoir une incidence sur la santé et la durée de vie.

    Aperçu de l'étude : La Dre Côté est la chercheuse principale désignée d'un projet financé par la subvention d'équipe des IRSC « La diversité au profit de la précision et de l'équité en santé ». Avec l'apport des cocandidates principales, la Dre Melanie Murray, la Dre Elizabeth King, la Dre Mona Loutfy, Shelly Tognazzini et les nombreux autres membres de l'équipe BCC3 guidés par la communauté, la subvention permettra d'élargir la portée de l'étude BCC3. Il sera ainsi possible d'accepter les deuxièmes visites et d'inclure un plus grand nombre de participants sous-représentés dans la recherche, mais souvent touchés de manière disproportionnée par le VIH et les ITSS, notamment les personnes vivant hors des grands centres urbains, les immigrants, les personnes trans et les personnes non binaires. L'étude examinera l'incidence des ITSS et de l'exposition aux hormones sur les indicateurs du vieillissement, et tiendra compte du sexe et du genre. Ces connaissances permettront d'élaborer des approches équitables et adaptées pour promouvoir un vieillissement en santé.

    Citation personnelle : Notre travail aidera à expliquer pourquoi les femmes vivant avec le VIH ont une santé et une durée de vie plus courtes que les hommes séropositifs ou les femmes séronégatives, et à cerner des facteurs sur lesquels on peut agir dans le but de promouvoir l'équité en matière de vieillissement en santé.

    Lectures complémentaires :

  • AllTogether4IDEAS – Faire appel à l'équité, à la diversité et à l'inclusion pour s'attaquer aux facteurs de risque et proposer des interventions visant à contrer les syndémies chez les personnes séropositives pour le VIH et atteintes d'ITSS

    Zulma Rueda

    Établissement : Université du Manitoba

    Poste actuel : Professeure agrégée et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les infections sexuellement transmissibles – Résistance et contrôle

    Notice biographique : La Dre Zulma Rueda, M.D., Ph. D., est professeure agrégée et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les infections sexuellement transmissibles – Résistance et contrôle à l'Université du Manitoba. Elle dirige le laboratoire Exposome et l'équipe AllTogether4IDEAS. Ses principales orientations de recherche portent sur les infections des voies respiratoires, dont la tuberculose chez les personnes privées de liberté, le VIH et les infections sexuellement transmissibles. Au moyen d'une approche transdisciplinaire, ses projets visent à comprendre l'exposome et les syndémies chez les populations marginalisées et sous étudiées.

    Aperçu de l'étude : La Dre Rueda est la chercheuse principale désignée du projet financé par une subvention d'équipe des IRSC, intitulé All Together 4 IDEAS : Inclusivity, Diversity, Equity, to Address drivers and interventions to curtail the Syndemics experienced by people diagnosed with HIV and Sexually Transmitted and Blood-Borne Infections. Les cocandidats principaux sont Monica Cyr, du Centre de recherche sur la santé et le bien-être des Autochtones à Winnipeg, le Dr Yoav Keynan et Margaret Haworth-Brockman, de l’Université du Manitoba, et la Dre Katharina Maier, de l'Université de Winnipeg. Composée de 37 membres, cette équipe transdisciplinaire examinera les interactions entre les déterminants sociaux et structurels de la santé et les expositions épidémiologiques, cliniques et biologiques pour connaître l'incidence du VIH et des ITSS au Manitoba et la réduire. Elle évaluera également les nouvelles stratégies menées par des Autochtones et par les communautés visant à améliorer l'accès et la mobilisation en matière de soins pour le VIH et les ITSS.

    Citation personnelle : Notre travail améliorera l'accès et le suivi des personnes qui ne reçoivent pas les soins dont elles auraient besoin en raison d'obstacles structurels et sociaux, en plus de contribuer à enrayer les épidémies de VIH et d'ITSS concomitantes

    Lectures complémentaires :

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